« Je te haïssais. Avec tes cheveux verts, sales, tu représentais tout ce que j’exécrais alors : le désordre, le mauvais goût, l’improductive et vaine révolte juvénile. Tu malmenais ta féminité dans un pantalon écossais garni d’épingles de nourrice – un mystère pour moi que la vogue de l’épingle de nourrice en 1977, une preuve en tout cas de ton infantilisme. Si tu avais été ma sœur, papa t’aurait répudiée.
J’aurais voulu te voir traînée par les cheveux hors des salles, sous les injures, et rejetée au loin, loin de mon monde ; j’aurais souhaité te voir lavée à grande eau dans la cour et tes nippes brûlées dans un grand autodafé ; j’aurais aimé… Mais rien. Rien que tolérance démocratique et muette réprobation. J’enrageais. »
La suite ? Explosive. Entre la fille fantasque, rebelle, et le jeune garçon trop sage se noue une relation dans laquelle celui-ci se jette à corps perdu, émerveillé.
Dans la France en pleine mutation du début des années 80, où le fric, les paillettes et les faux-semblants remplacent peu à peu les idéaux, le narrateur découvrira – tragiquement – un tout autre visage de sa belle compagne…
Prix Louis-Barthou 2013 de l’Académie Française – Prix Claude-Chabrol 2013
Une éblouissante et sombre romance, doublée d’une sublime et tragique déclaration d’amour. Dans une langue admirable, Erwan Larher décrit avec force et finesse l’initiation aux sentiments, le bonheur juste effleuré. (Olivia Mauriac – Madame Figaro)
Le roman d’Erwan Larher, par ses brusques changements de registre, par ses passages nerveux de la farce à l’élégie, du pétaradant au mélancolique, surprend en permanence. (Florent Georgesco – Le Monde des livres)
Rythme, maîtrise des registres, sensibilité, sens des situations et des dialogues : on est conquis par la richesse de la palette. Erwan Larher tire magistralement les fils de son intrigue, véritable tableau d’époque, de sa perte d’idéal et de sa pulsion destructrice. (Jean-Claude Lebrun – L’Humanité)
Ce roman, sous couvert d’ironie, vous prend aux tripes. (BIBA)
Explosif ! (Le Nouvel Observateur)
Un roman fort d’une plume délicieusement ironique et d’un regard acéré sur les années 80. (Technikart)
Un très beau roman sur l’alchimie qui peut unir deux êtres. A lire absolument ! (ELLE)
Un roman coup de poing qui laisse de manière indélébile une trace en vous. Jamais de facilité, d’évidences acquises dans l’écriture d’Erwan Larher, toujours le mot juste, celui qu’il fallait, jamais un de trop et ce rythme soutenu, haletant qui ne vous lâchera qu’une fois le livre refermé (et encore !). (L’insatiable)
Et ça balance et on en redemande de sa romance sans bonne fée ou plutôt si une fée comme on les espère : intense et solitaire. […] Une putain d’histoire d’amour, un amour vache et triste. (Laisse parler les filles)
Roman d’initiation à la vie, à l’amour et à la mort dont on ne sort pas indemne. (Moi, Clara et les mots)
Incroyable roman ! Un véritable coup de cœur ! (Un chocolat dans mon roman)
Une écriture précise, parfaite, exigeante, absolument fascinante. (Les Jardins d’Hélène)
Un roman à la fois drôle et poignant. Erwan Larher confirme son talent non formaté. (En lisant en voyageant)
Une écriture viscérale. Un récit prenant : lire Erwan Larher peut provoquer de graves turbulences. (Les Facéties de Lucie)
Je ne peux que recommander ce roman, j’ai tout aimé dedans! (Enlivrez-vous)
Un roman éblouissant. (Emilie de Turckheim)
Un roman bouleversant et extrêmement bien écrit. (Shut up and play the books) -> à écouter : la playlist du roman !
Ce livre est un air d’opéra, qui vous transporte, commence adagio, et nous emporte crescendo, nous prend à la gorge, nous tire des larmes, nous emballe le cœur, jusqu’à l’ultime note, parfaite. Applaudissements. (Blablamania)
Au fil des pages de ce roman, qui ne se lâche pas, Erwan Larher fait preuve d’une grande maîtrise littéraire. Un grand roman d’amour, un livre rare, sensible et intelligent. (Christophe Bys – Chroniques de la rentrée littéraire)
Avec une justesse saignante, Erwan Larher montre sa puissance d’écriture, sa justesse, son sens des mots en parlant sans fard de la difficulté et du bonheur d’aimer. (Virginie Troussier – ActuaLitté)
Ciselé, épuré comme taillé dans la chair, ce roman est une gifle, un uppercut, une droite… Il est magistral. (Le petit carré jaune)
Son écriture est nerveuse, fiévreuse, tour à tour drôle, enlevée, passionnée, jamais tiède, toujours sur le fil. Son roman est une bombe à retardement, qui offre une rencontre avec deux personnages inoubliables. C’est une romance en noir et sang menée tambour battant. (Sophie Adriansen – SophieLit)
Une démonstration magistrale dans un style qui tient autant de l’aveu que du plaidoyer. (A bride abattue)
On a tout aimé : le récit, la façon dont il bascule, l’écriture vive, toutes les réflexions qu’il engendre. (Les Zébrés)
Une langue travaillée, crue et toujours juste. A découvrir ! (Hélène Reynaert – Le choix des libraires)
Riche, et plein de cette humanité qui peut se montrer tantôt héroïque, tantôt veule, le livre d’Erwan Larher est un sacré roman, et même un sacré bon roman. (Gwenaëlle Peron – Glazmag)